Intervention de Manuel Valls

Séance en hémicycle du 9 décembre 2014 à 15h00
Questions au gouvernement — Déclarations du premier ministre

Manuel Valls, Premier ministre :

J’ai d’ailleurs rappelé dimanche soir les dispositions de la Constitution, que je connais parfaitement : je sais qui m’a nommé et qui me fait confiance. J’ai simplement rappelé, parce que, avec le Président de la République, nous l’avons ainsi décidé, qu’effectivement, je mènerai ma mission jusqu’au bout. Cela ne devrait pas constituer une surprise : je la mènerai ainsi avec la volonté de réformer notre pays dans le sens de la justice et de la lutte contre les inégalités, car telles sont, évidemment, les priorités de ce Gouvernement et de cette majorité.

Voilà le sens des propos que j’ai, tout simplement, tenus aux Français. Je vous remercie donc de vous intéresser à mon sort comme de me donner l’occasion de vous rappeler que, pour réformer la France, j’irai jusqu’au bout. Ce pays en a effet besoin. Il a, pour être plus fort et plus compétitif, besoin de réformer son économie.

Nous avons besoin de nous appuyer sur nos entreprises comme sur nos salariés. Nous avons également besoin de nous rassembler, nous l’avons montré il y a un instant. J’ai en effet la conviction que nous nous situons à un moment clé du quinquennat. Pour cette raison, j’assume pleinement mes responsabilités.

Soit le pays choisit de regarder le passé et d’être gagné par les idées les plus sombres, soit il décide de considérer l’avenir avec plus d’optimisme. Le rôle de ce Gouvernement et de cette majorité, et, j’en suis convaincu, de tous les républicains, est de redonner une espérance à ce pays, or nous en sommes très loin. C’est pour cette raison que je ne déserterai jamais. C’est pour cela que j’assumerai mes responsabilités, au nom de l’amour de la France et au nom de l’idée que je me fais des responsabilités d’un chef de gouvernement.

Je ne serai guidé en cela que par la volonté de réformer la France et par celle de permettre aux Français d’avoir, demain, davantage confiance en eux-mêmes. C’est un souhait que je forme aussi pour vous, madame la députée, car je crois que vous manquez beaucoup de cette confiance en vous-même.

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