Intervention de Katya Corbineau

Réunion du 27 novembre 2014 à 10h00
Commission d'enquête relative à l'impact sociétal, social, économique et financier de la réduction progressive du temps de travail

Katya Corbineau, directrice des affaires sociales :

En effet, ils veulent améliorer leur pouvoir d'achat grâce aux heures supplémentaires qu'ils effectuent. Nos personnels font des heures supplémentaires et nous les leur payons. Cela étant, nous sommes souvent obligés de compléter avec de l'intérim, ce qui a un coût. Car les 35 heures ont un coût. Mais ce n'est pas la question. Le problème, c'est l'organisation. La continuité des soins, chez nous, c'est sept jours sur sept, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, avec des pics d'activité.

Si, pour une raison ou pour une autre, une personne ne vient pas un soir, il faut appeler l'une de ses collègues. Elle va faire des heures supplémentaires et nous allons changer son planning. Mais parfois, cela ne suffit pas, c'est-à-dire que nous sommes toujours en train de jongler. Si vous pouviez voir comment s'organisent les plannings dans les établissements, vous comprendriez que c'est un casse-tête chinois ! On est sans cesse en train de jongler avec les taquets maxima, avec les maxima hebdomadaires, en essayant de ne pas dépasser 44 heures sur plusieurs semaines consécutives etc. La question n'est pas simplement celle du coût des heures supplémentaires, c'est l'organisation qui est plus compliquée.

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