Intervention de Paul Salen

Séance en hémicycle du 2 décembre 2014 à 9h30
Questions orales sans débat — Dangerosité des injections vaccinales aluminiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Salen :

Madame la secrétaire d’État, je voudrais vous alerter sur la dangerosité des injections vaccinales aluminiques. En effet, le lien causal entre une injection vaccinale aluminique et une lésion histologique de myofasciite sur le site de l’injection ne fait aujourd’hui plus aucun doute. Deux personnes de ma circonscription sont atteintes par cette maladie, dont une jeune femme de vingt-quatre ans, qui avait été obligée de se faire vacciner contre l’hépatite B pour pouvoir intégrer une école d’infirmières, ce qui a entraîné chez elle des conséquences extrêmement invalidantes – douleurs musculaires insupportables, paralysie intermittente des membres, épuisement chronique… Cela lui rend très difficile d’exercer une activité professionnelle et même d’accomplir les tâches quotidiennes.

Aussi, pour elle et pour tous ces malades, il est particulièrement incompréhensible de constater qu’il n’existe aucune recherche sur les incidences à long terme de l’aluminium vaccinal et que, dans l’attente de résultats définitifs sur cette question, aucune mesure préventive, telle que l’utilisation de vaccins sans aluminium ou au phosphate de calcium, n’ait été prise. Je pense notamment à l’obligation du vaccin DT-polio pour intégrer des structures collectives. Il est tout simplement incompréhensible que l’on n’applique pas le principe de précaution.

Au reste, les personnes aujourd’hui atteintes de myofasciite ne sont pas reconnues par le corps médical, si bien que les médecins généralistes se retrouvent souvent impuissants face à elles. Les démarches de reconnaissance administrative sont extrêmement compliquées. En outre, elles s’étonnent que l’avis du Conseil scientifique du 5 mai 2004 n’ait toujours pas été annulé, comme le Gouvernement s’y était engagé, étant donné les conflits d’intérêts de plusieurs membres du Conseil avec l’industrie pharmaceutique.

Enfin, s’il n’existe pour l’instant aucun traitement pour soigner cette maladie, la plasmaphérèse permet tout de même de soulager les patients. Cependant, ce traitement, à la charge du patient, est au prix exorbitant de 400 euros la séance, pour une éventuelle amélioration à partir de la douzième séance seulement.

Aussi, madame la secrétaire d’État, quand pourrons-nous espérer voir se développer la recherche sur l’aluminium vaccinal ? Quand cette maladie sera-t-elle reconnue par le corps médical ? Quand l’État français apportera-t-il un véritable soutien aux personnes qui en souffrent ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion