Intervention de Christian Eckert

Séance en hémicycle du 16 octobre 2014 à 15h00
Projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2014 à 2019 - projet de loi de finances pour 2015 — Après l'article 5

Christian Eckert, secrétaire d’état chargé du budget :

Eh oui ! Cela existe et vous devriez vous montrer plus modeste. L’on paie ainsi la CSG sur des revenus que l’on ne perçoit pas. Et je ne parle pas de ceux qui disposent de véhicules de fonction, de logements de fonction et autres avantages en nature comme la prise en charge par l’employeur de la part des mutuelles et des complémentaires santés. Certains salariés en bénéficient, d’autres pas, mais les conventions collectives à l’origine de ces avantages tendent à se généraliser et c’est aussi ce qui nous a conduits à prendre une telle disposition. Beaucoup ont d’ailleurs pointé les différences entre les fonctionnaires et les autres. C’est une mesure d’égalité. Certes, elle peut être mal vécue dans la mesure où elle remet en cause une situation. Ce n’est jamais facile pour un gouvernement, quel qu’il soit, de remettre en cause une situation, même si elle est injuste, car les premiers concernés ont toujours du mal à l’accepter.

Enfin, monsieur Woerth, je ne nie pas que, lorsque vous vous trouviez à ma place, vous ayez traversé une crise économique et financière. Ce serait idiot de prétendre le contraire. Mais Mme la rapporteure générale a présenté un tableau en commission des finances qui montrait l’évolution des dépenses publiques non seulement de 2007 à 2012, mais aussi pendant la période précédente.

Pourquoi m’arrive-t-il parfois de mettre un peu de passion dans mes réponses à des arguments que certains développent eux aussi avec passion et mauvaise foi, ou que je juge du moins comme tels ?

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