Intervention de Gérald Darmanin

Séance en hémicycle du 18 juillet 2012 à 15h00
Projet de loi de finances rectificative pour 2012 — Article 2, amendement 243

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérald Darmanin :

J'étais un peu jeune à l'époque, mon cher collègue, mais on m'a dit et répété, durant la campagne, que, sous les coups de boutoir de M. Mitterrand, beaucoup d'entreprises textiles étaient parties de l'autre côté de la frontière, en Belgique.

Monsieur le ministre, vous avez tué deux fois la dernière entreprise textile de ma circonscription : une première fois à l'article 1er, avec la suppression de la TVA sociale ; une seconde fois à l'article 2. Il reste trente-trois salariés dans cette entreprise, et ils ne vivent que des heures supplémentaires, puisque les carnets de commandes montent et descendent. Parce que moi, je ne discute pas seulement avec les syndicats, monsieur Vergnier, je discute aussi avec les salariés. J'ai encore eu l'occasion de leur rendre visite il y a deux jours.

Je comprends pourquoi les gens ont une bien mauvaise image de la représentation nationale quand je vois que vous n'êtes pas capables d'entendre que trente-trois salariés vont bientôt être au chômage ou aller en Belgique, tout simplement parce que vous êtes prisonniers de votre idéologie socialiste et que vous n'écoutez pas les remontées du terrain. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP. – Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Vous savez, chers collègues socialistes, la répétition d'un mensonge ne fait pas une vérité. Et ce n'est pas non plus parce qu'on crie fort qu'on dit la vérité.

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