Intervention de Sonia Lagarde

Séance en hémicycle du 23 juillet 2014 à 15h00
Questions au gouvernement — Avenir institutionnel de la nouvelle-calédonie

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSonia Lagarde :

Monsieur le Premier ministre, conformément à l’accord de Nouméa conclu en 1998 par le gouvernement Jospin, le congrès de Nouvelle-Calédonie issu des dernières élections provinciales décidera de la date à laquelle les Calédoniens se prononceront sur leur avenir. Dans cette perspective, vous avez déclaré il y a quelques jours que vous entendiez faire de la Nouvelle-Calédonie une priorité. Vous avez ainsi confié à Alain Christnacht et Jean-François Merle une mission d’écoute et d’analyse qui devrait les amener à rencontrer prochainement la société civile ainsi que les responsables politiques calédoniens.

Si la ministre des outre-mer a confirmé il y a quelques jours la venue de cette mission dans notre collectivité, nous avons en même temps appris avec stupéfaction la décision officielle du haut-commissaire de démissionner. La Nouvelle-Calédonie le regrette, alors que nous avions trouvé chez Jean-Jacques Brot un grand serviteur de l’État, un défenseur vigilant des intérêts de la France et de la Calédonie.

Si une large majorité de Calédoniens, toutes communautés confondues, souhaitent rester au sein de la République, c’est à eux seuls de le décider, le moment venu. Vous savez combien le dossier calédonien est sensible, complexe, et les équilibres très fragiles. En tant que partenaire de l’accord, l’État aura un rôle déterminant dans ce processus.

C’est pourquoi, monsieur le Premier ministre, il importe de répondre aux inquiétudes toutes légitimes des Calédoniens. Pouvez-vous détailler devant la représentation nationale la feuille de route de la mission et préciser la position de l’État dans cette période décisive pour la Nouvelle-Calédonie ?

1 commentaire :

Le 24/07/2014 à 15:01, laïc a dit :

Avatar par défaut

Un référendum autorisé pour la Nouvelle Calédonie, et rien pour la Loire Atlantique ? Le gouvernement a-t-il décidé que les référendums étaient réservés aux régions lointaines, tandis que les Français "intra-muros" devaient continuer se taire et à obéir servilement aux ordres du chef ?

Vous trouvez ce commentaire constructif : non neutre oui

Inscription
ou
Connexion