Intervention de François Rebsamen

Séance en hémicycle du 9 juillet 2014 à 15h00
Questions au gouvernement — Apprentissage

François Rebsamen, ministre du travail, de l’emploi et du dialogue social :

Madame la députée Grommerch, je suis sensible à votre intervention. Ce matin, j’ai eu l’occasion de dire à votre collègue M. Cherpion combien ce sujet devait nous rassembler. J’ai, en effet, répondu longuement devant la commission des affaires sociales de votre assemblée à des questions de l’ensemble de la représentation nationale, dans sa diversité, au sujet de l’apprentissage.

Un certain nombre de décisions ont été prises, lors de cette grande conférence sociale, qui traduisent l’urgence qu’il y a à agir pour que tout le monde se rassemble autour de l’apprentissage. Car tout le monde en parle – les entreprises vantent l’apprentissage et la qualité de celui-ci – mais sans agir assez. Ainsi les entreprises, vous le savez, ne prennent-elles pas assez d’alternants. Il y a donc un effort à faire en la matière – ce n’est pas nouveau, mais il est bon de le rappeler.

J’ai quelque mal à développer ce sujet en deux minutes, mais il y a en effet, madame, des freins conjoncturels et des freins structurels à l’apprentissage. Pour lever les freins structurels, nous travaillerons au mois de septembre. Une grande réunion nous permettra alors d’analyser ces freins et d’y remédier.

Quant au conjoncturel, des réponses immédiates ont été annoncées hier par le Premier ministre. C’est ainsi que 200 millions d’euros seront dégagés pour l’apprentissage. Et, connaissant votre engagement et celui de vos collègues, je ne doute pas que la semaine prochaine, lorsque le projet de loi de finances rectificative pour 2014 sera examiné en deuxième lecture, vous voterez cette disposition.

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