Intervention de Jean-Michel Clément

Séance en hémicycle du 7 juillet 2014 à 21h30
Agriculture alimentation et forêt — Article 1er

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Michel Clément :

Je persiste dans ma vision des choses, qui se fonde tout simplement sur le droit. Les zones humides, à la différence des autres zones, sont clairement définies, et par la loi et par le code de l’environnement. C’est la raison pour laquelle j’ai défendu cet amendement. S’il n’y avait pas de définition, cet ajout participerait de la loi bavarde souvent dénoncée par M. Dhuicq : on risquerait de voir se développer tout et n’importe quoi pour d’autres sites. Mais ce n’est pas le cas, la définition de l’article L. 211-1 du code de l’environnement est même limpide.

Pour préserver les zones humides, il faut passer par l’élevage. Reconnaître le rôle de l’élevage dans ces zones, c’est aussi les encourager. Si les 10 000 hectares de marais autour de Rochefort sont emblématiques de la biodiversité, c’est bien parce qu’il y a toujours de l’agriculture. Ni plus ni moins. Sans agriculture, ce serait la friche et ce que nous voulons, ce ne sont pas des friches mais une économie performante. Et je ne parle pas de la qualité des produits labellisés issus de ces zones.

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