Intervention de Nicolas Dhuicq

Séance en hémicycle du 7 juillet 2014 à 21h30
Agriculture alimentation et forêt — Article 1er

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dhuicq :

Vous pouvez lever les yeux au ciel : c’est la réalité ! Depuis dix ou quinze ans, l’antibiothérapie intensive s’est développée, même si elle est combattue : aussi, les souches d’escherichia coli sont de plus en plus pathogènes et résistantes. Il s’agit donc, à terme, d’un enjeu de santé publique, associé à celui de l’information du consommateur.

Si, à force de ne pas vouloir aborder les questions de fond comme celles-ci, nous ne disons ni ne faisons rien, alors tous ceux d’entre vous qui ont peur aujourd’hui de légiférer – comme au Parlement européen, d’ailleurs, puisque tous les eurodéputés français, du Front national à la gauche, ont refusé la mesure que je proposais – verront arriver le pire. À force de rester inactifs, nous serons confrontés au communautarisme, au repli, à la destruction de la République et de la laïcité.

L’aliment est une arme redoutable. Nous nous définissons par ce que nous consommons et ingérons. Les interdits alimentaires ne sont pas forcément liés à des questions sanitaires : ils proviennent de la première préoccupation des humains, celle de se différencier du groupe voisin.

Aujourd’hui, de nombreux vétérinaires commencent à tirer la sonnette d’alarme. Je propose simplement d’informer le consommateur.

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