Intervention de Nicolas Dhuicq

Séance en hémicycle du 7 juillet 2014 à 21h30
Agriculture alimentation et forêt — Article 1er

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dhuicq :

Je prends la balle au bond : ce qui vient d’être dit est assez significatif, car cela montre bien que certains dans l’hémicycle ne font plus de différence, tant l’idée de nation a disparu de leur vocabulaire, entre ce qui est européen et ce qui est national. Je reste solidement fixé à l’idée de nation protectrice et je considère qu’il y a donc une différence entre ce qui est mondial et ce qui est international, car l’Europe, c’est déjà l’international. C’est en particulier le cas pour notre premier concurrent, la République fédérale d’Allemagne, qui gagne d’énormes parts de marché et dont je redoute l’adaptation depuis dix ans au projet de loi que vous évoquez.

L’amendement no 254 remet en cause le dogme dioxy-carboné des modifications climatiques. Je considère, comme d’autres personnes, que le climat est un système compliqué, chaotique. Soyons attentifs aux mots et au sens que l’homme donne à quelque chose qu’il ne peut pas contrôler, qu’il ne peut pas totalement prévoir ni expliquer par les modèles mathématiques contemporains, qui est infiniment complexe et qui a un aspect local. C’est pourquoi je propose que l’on écrive « changements climatiques » au pluriel, parce qu’il n’y a pas un changement climatique.

On voit avec les conséquences du phénomène El Niño, qui va arriver cette année, que les effets des modifications climatiques ne sont pas les mêmes selon l’endroit de la planète où l’on se trouve. Je préfère donc le pluriel.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion