Intervention de Michèle Bonneton

Séance en hémicycle du 7 juillet 2014 à 16h00
Agriculture alimentation et forêt — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Bonneton :

À l’article 23, et en dépit des efforts qui ont déjà été faits, nous souhaitons que soit rétablie une disposition adoptée au Sénat visant à renforcer la protection de certaines zones de captage d’eau considérées comme fragiles ou particulièrement exposées.

À l’article 27, nous proposons des dispositions allant dans deux directions.

D’une part, nous souhaitons que l’enseignement et la recherche sur les modèles agricoles alternatifs se renforcent rapidement. Le succès de l’agro-écologie et de l’agriculture biologique en dépend en grande partie. Les résultats de la recherche, notamment celle portant sur la vie et l’utilisation des sols, ont besoin d’être mieux diffusés auprès des agriculteurs. Il faut rappeler que la France, première puissance agricole européenne, n’est que douzième en matière de « bio » en Europe et vingt-cinquième au niveau mondial.

D’autre part, il nous paraît indispensable, plus encore que dans d’autres domaines, que la recherche soit plus contributive.

Enfin, monsieur le ministre, nous restons très dubitatifs quant à l’intérêt de créer un Institut agronomique, vétérinaire et forestier de France. Certes, la mutualisation des moyens est parfois source d’économies, mais, in fine, n’y aura-t-il pas un risque de dilution des compétences et des savoirs, ainsi qu’une plus grande complexité de gestion ? Le problème principal n’est-il pas celui des moyens attribués aux structures existantes, qui demeurera avec le nouvel Institut ?

Vous aurez bien compris que nous abordons cette deuxième lecture en souhaitant que ce texte important puisse connaître encore quelques améliorations selon notre point de vue.

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