Intervention de Christian Eckert

Séance en hémicycle du 23 juin 2014 à 16h00
Projet de loi de finances rectificative pour 2014 — Motion de rejet préalable

Christian Eckert, secrétaire d’état chargé du budget :

Je n’ai pas besoin de prédire l’apocalypse. La réalité, Mme Pécresse, est que c’est le gouvernement auquel vous apparteniez qui a doublé la dette publique. Si nous sommes aujourd’hui contraints, et si nous approchons du seuil des 100 %, c’est bien parce que nous avons eu des prédécesseurs, orfèvres en la matière ! Nous, nous faisons tout, bien entendu, pour contenir la dépense.

J’en viens aux fameuses « fausses économies ». Monsieur le président de la commission, l’honnêteté intellectuelle – et je sais que vous êtes intellectuellement honnête – commande de dire que tous les gouvernements de la France – et vous avez été le rapporteur général du budget de ces gouvernements pendant dix ans –, tous les institutions internationales, qu’il s’agisse de Bruxelles, de l’OCDE, du FMI, comptabilisent les économies de dépenses suivant les standards que nous utilisons.

Il y a une évolution tendancielle de la dépense, qui est le résultat des engagements pris, parfois pluriannuels, de l’inflation et de l’évolution de certaines dépenses, notamment celles des prestations sociales. Les économies sont donc calculées sur les mêmes standards que ceux que vous avez appliqués pendant dix ans et qu’appliquent ceux qui regardent nos budgets et nos résultats.

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