Intervention de Nicolas Dhuicq

Séance en hémicycle du 4 juin 2014 à 15h00
Prévention de la récidive et individualisation des peines — Article 1er

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dhuicq :

Je comprends bien l’argument de l’excellent Dominique Raimbourg, dont chacun connaît la culture. Néanmoins, nous vivons une période de confusion. Notre langue est certes vivante et peut évoluer, mais beaucoup de nos compatriotes ne possèdent pas plus de 300 mots de vocabulaire, ce qui est l’une des sources de la violence. Il me semble donc important d’en revenir à l’argumentaire de notre collègue et défendre cet amendement. Il importe de maintenir une certaine forme de stabilité et de précision de la langue et c’est ce que fait l’amendement, car il rend les choses intelligibles. Je fais partie de ceux qui regrettent que le français ne soit plus la langue de la diplomatie, car cela éviterait peut-être quelques déboires lors de certaines crises internationales. Le français est une langue précise qui décrit le résultat d’une action quand l’anglais décrit le mouvement. Il me semble donc important de soutenir l’amendement proposé, sous peine de verser dans un relativisme généralisé qui affaiblira précisément ceux qui n’ont pas la maîtrise du vocabulaire.

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