Intervention de Gérald Darmanin

Séance en hémicycle du 5 novembre 2012 à 15h00
Projet de loi de finances pour 2013 — État b, amendements 140 226 152

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérald Darmanin :

Monsieur le rapporteur, « Errare humanum est, perseverare diabolicum » : cela fait deux fois que vous nous dites que la mesure est intéressante, et deux fois que vous vous y déclarez défavorable !

Monsieur le ministre délégué, vous ne répondez pas sur le fond aux amendements de nos collègues. De quoi s'agit-il ? Des appelés ont servi en Algérie pendant une période d'au moins quatre mois qui s'étend au-delà du 2 juillet 1962, date qui marque la fin de la guerre d'Algérie. Or, après cette date, ces appelés ont participé à des combats, parfois meurtriers : certains y ont perdu la vie et des milliers de harkis ont été massacrés. Les priver du statut de combattant est donc une injustice.

Dans l'exposé sommaire de son amendement, M. Laffineur résume très bien la situation. Je vais donc vous en lire un extrait, monsieur le ministre délégué, si vous voulez bien avoir l'amabilité d'écouter le parlementaire que je suis (Exclamations sur les bancs du groupe SRC) : « Rien ne distingue un soldat arrivé en Algérie le 2 mars 1962 d'un camarade arrivé un ou deux jours plus tard. La carte du combattant doit être attribuée à tout soldat qui a débuté son service en Algérie avant l'indépendance et y a servi quatre mois. »

Ce que nous proposent M. Laffineur, M. Rochebloine et M. Candelier, c'est le retour de la justice que la majorité appelle de ses voeux, comme elle nous le répète à longueur de discours. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion