Intervention de Jacques Myard

Réunion du 15 avril 2014 à 16h15
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Myard :

Répondant, en séance publique, à une question sur l'Ukraine, vous avez indiqué tout à l'heure que vous n'emploieriez pas, contre la Russie, le moyen ultime – la guerre. On doit en effet tenir compte de ce que la Russie est un partenaire incontournable, qui fait partie du système européen. La seule solution consiste donc à poser des règles telles que les Russes n'aillent pas trop loin. Le fait que la Crimée, russe depuis quatre siècles, redevienne indépendante de l'Ukraine ne me chagrinera pas outre-mesure. En revanche, les autres États où vivent des minorités russophones s'inquiètent. Un dialogue franc et cordial au plus haut niveau doit donc permettre d'éviter que la Russie, qui a besoin de nous comme nous avons besoin d'elle, ne se laisse emporter par une sorte d'hubris.

S'agissant de la réorganisation de votre ministère, je présume que les services qui vont sont nouvellement rattachés restent physiquement où ils étaient logés ?

J'ai été membre de la mission parlementaire d'information sur les opérations militaires menées par la France, d'autres pays et l'ONU au Rwanda entre 1990 et 1994 et j'approuve sans réserve les propos que vous avez tenus tout à l'heure dans l'hémicycle. Comme chacun le sait, le meilleur moyen de cacher ses turpitudes est d'accuser les autres, et M. Paul Kagamé n'est rien d'autre qu'un criminel de guerre.

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