Intervention de Jean-Paul Bacquet

Séance en hémicycle du 25 février 2014 à 9h30
Questions orales sans débat — Desserte de clermont-ferrand et du sud du département du puy-de-dôme

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Bacquet :

Vous l’avez compris, monsieur le ministre, la région Auvergne est plus que défavorisée en matière de transports. La liaison aérienne, comme Odile Saugues vient de l’évoquer, s’effectue aujourd’hui dans des conditions de confort très aléatoires et surtout les avions ne sont quasiment jamais à l’heure. Ils se posent à Orly et la desserte s’effectue par bus… quand toutefois le bus est à l’arrivée. Au final, le temps de transport peut être beaucoup plus long que le temps de vol. C’est totalement inacceptable.

Les lignes ferroviaires sont quant à elles vétustes, et même inconfortables. Nous sommes secoués comme il n’est pas permis, et on nous dit toujours que cela va changer. On nous avait promis de vieilles rames de TGV à recycler, on nous avait promis de moderniser des voitures… Nous avons entendu tellement de promesses que nous n’y croyons plus !

C’est comme pour l’arrivée en gare de Bercy : l’ensemble des parlementaires avaient demandé à rencontrer les responsables de la SNCF. Nous nous sommes trouvés face à de brillants technocrates qui se sont montrés parfaitement méprisants à l’encontre des élus, évidemment incompétents. Nous avons quitté la salle. Seul est resté le président de région, qui nous disait de ne pas nous inquiéter parce que compte tenu de ses relations à la SNCF, il allait arranger la situation. Résultat : c’est Bercy, c’est définitif et nous n’en sortirons pas. C’est totalement inacceptable, et les rumeurs sur la fermeture éventuelle, dans quelques années, des lignes Clermont-Nîmes ou Clermont-Béziers ne peuvent qu’ajouter à notre inquiétude.

Mais il y a quelque chose de nouveau, monsieur le ministre : la mise à trois voies de l’autoroute au sud du péage de Gerzat, à Clermont-Ferrand. Les syndicats représentant les agents de la direction interdépartementale des routes affirment que l’État aurait l’intention de se débarrasser du tronçon et de le privatiser.

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