Monsieur l'ambassadeur, vous avez mentionné la volonté politique, essentielle à la réalisation d'un tel projet. Le volontarisme économique des entreprises est tout aussi fondamental, comme le montrent les exemples de Shanghai et de Dubaï. À l'heure où nos grandes entreprises, particulièrement présentes à l'étranger, stimulent la croissance, comment concevez-vous leur apport au système d'influence qui se construit autour d'une candidature ? Si Shanghai a réussi, n'est-ce pas parce que l'exposition universelle permettait aux entreprises étrangères de venir à la rencontre des consommateurs chinois ? Nos entreprises, dont celles du CAC 40 que nous avons l'intention d'auditionner, s'intéressent d'ailleurs de près à la candidature française. Dans quelle mesure peuvent-elles contribuer à préparer le pays en temps voulu et, plus généralement, à faire aboutir sa candidature ?