Intervention de Michèle Bonneton

Réunion du 5 février 2014 à 9h30
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Bonneton :

Bien que La Poste possède encore un formidable réseau de points de contact, ce qui est essentiel pour les territoires fragiles, les relais de service public, les maisons de services publics et les maisons de services au public ne sont-elles pas une voie d'avenir ?

La crise sociale que traverse La Poste n'est pas terminée. Les indicateurs sociaux restent préoccupants. Au cours des derniers mois, on a déploré deux suicides en lien direct avec l'activité professionnelle. Quels signaux envoyez-vous aux postiers pour améliorer leur satisfaction au travail ? Pourquoi ne pas envisager une tutelle ? N'est-il pas temps de faire intervenir des personnes extérieures à l'entreprise ?

La manne du CICE s'élève, pour La Poste, à 650 millions d'euros pour 2013 et 2014. À l'avenir, elle devrait représenter 350 millions par an, compte tenu de la suppression des cotisations familiales. Ces sommes étant en partie dédiées à la création d'emploi, comment prévoyez-vous de gérer les effectifs et les compétences ?

Il sera difficile de financer les missions de service public qui échoient à La Poste : acheminement et distribution de la presse, aménagement du territoire, accessibilité bancaire. Comment compenserez-vous le déficit annuel de 500 millions, que l'augmentation du prix du timbre ne suffira pas à couvrir ? Où en sont les discussions avec l'État ? Existe-t-il des solutions alternatives à la pression sur l'emploi, les salaires ou la qualité du service ?

Enfin, avez-vous abandonné l'idée de recourir, pour le fret, au transport ferroviaire et au transport à grande vitesse ?

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