Intervention de François Brottes

Réunion du 5 février 2014 à 9h30
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Brottes, président :

Monsieur Philippe Wahl, nous vous avions auditionné au titre de l'article 13 de la Constitution, lorsque vous étiez candidat au poste de président-directeur de La Poste, que vous occupez aujourd'hui.

Le 28 janvier dernier, vous avez présenté au conseil d'administration un plan stratégique intitulé « La Poste 2020 : conquérir l'avenir ». On n'en attendait pas moins du nouveau responsable du groupe. C'est d'ailleurs parce qu'il jugeait que celui-ci traversait une importante époque de mutation que votre prédécesseur, M. Jean-Paul Bailly, avait passé la main, alors qu'il n'y était pas obligé.

Le 16 janvier, vous avez signé un nouveau contrat de présence postale territoriale avec l'Association des maires de France (AMF). Néanmoins, La Poste a vu diminuer le volume de courrier de 16 % en quatre ans et cette réduction ne sera pas compensée par l'activité de la Banque postale, bien que celle-ci se porte bien.

Le groupe devra-t-il se recentrer ? Comment les postiers accueillent-ils votre plan stratégique ? Ils sont nombreux à exprimer un malaise dont la presse s'est fait l'écho ; or il est essentiel que, chez le premier employeur national, chacun se sente à sa place et que le climat social soit le meilleur possible.

Vous disposez de deux réseaux puissants : celui des bureaux de poste, qui compte 17 000 points de contact garantis par la loi, et celui des agents, même si la distribution du courrier se réduit et si on ne se rend pratiquement plus au guichet que pour des opérations bancaires. Par ailleurs, vous cumulez un contrat de service public, un contrat de présence territoriale et des accords Schwartz relatifs à la distribution de la presse, cette logique multi-contrats a-t-elle vocation à perdurer ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion