Intervention de Isabelle Le Callennec

Séance en hémicycle du 7 février 2014 à 9h30
Formation professionnelle — Article 10

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Le Callennec :

J’en rencontre, comme cela doit certainement vous arriver aussi. Ces personnes sont de plus en plus qualifiées, parce que des institutions qui forment à ces métiers ont signé des accords qualité, afin d’améliorer leur formation et leurs conditions de travail. Je pense comme vous que ce sont des métiers difficiles et que nous devons saluer toutes les personnes qui les exercent par vocation.

Sachez seulement que la mise en oeuvre opérationnelle du dispositif est compliquée. J’entends ce que l’on nous dit sur la gestion des plannings, et il n’y a aucune raison de penser que les responsables des établissements d’aide à la personne cherchent à mettre en difficulté leurs employés : ils n’y ont aucun intérêt et s’ils le faisaient, ils provoqueraient des arrêts de travail et de l’absentéisme. Nul n’y a intérêt.

Il faut donc, collectivement, revaloriser ces métiers en prenant réellement en compte le fait qu’il s’agit de métiers difficiles. Mais même si cela peut être notre objectif commun, il faut bien reconnaître qu’il est difficile de sécuriser ces professions et ces métiers, qui sont majoritairement féminins. Essayons donc d’avancer tous ensemble, sereinement et calmement. Moi, en tout cas, je tire mon chapeau à toutes les personnes qui font ce métier !

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