Il s’agit de tirer les conséquences de la loi de juillet 2013 sur l’enseignement supérieur, qui reconnaît la formation tout au long de la vie comme une mission des universités. Cet amendement vise donc – comme c’était d’ailleurs le cas dans la loi de 1971, mais cela n’a pas été codifié – à préciser l’ensemble des organismes qui concourent à la formation professionnelle, de l’État aux entreprises en passant par les collectivités locales, mais en insistant sur la nécessité de mobiliser l’appareil de formation universitaire, les grandes écoles, les établissements du second degré.
Il est temps que les adultes, que les chômeurs, puissent prendre place sur les bancs de l’université pour être formés. C’est un amendement de principe, mais au moment où on veut un effort de la nation en matière de formation, il est utile.