Intervention de Vincent Peillon

Séance en hémicycle du 28 janvier 2014 à 21h30
Questions au ministre de l'éducation nationale

Vincent Peillon, ministre de l’éducation nationale :

Monsieur le député, vous avez raison de rappeler que des changements importants se sont produits dans votre académie. À la rentrée 2011, 131 postes ont été supprimés, à la rentrée 2012, 153 l’ont été. En 2013, il y a eu dix créations de postes et trois sont prévues en 2014, alors que les effectifs scolarisés continuent de baisser. Comme vous le voyez, la rationalisation budgétaire ne nous tient pas lieu de boussole éducative.

Nous avons aussi la volonté d’accompagner – vous l’avez entendu cet après-midi, c’est une réalité – les territoires ruraux qui subissent des baisses démographiques ou des situations particulières. Mais il faut être capable, alors, d’entrer dans des logiques contractuelles qui marquent aussi des évolutions. Les cartes scolaires doivent pouvoir être modifiées et l’éducation nationale peut assurer le maintien des postes, même quand il y a baisse démographique – dans votre cas, il y a même création de postes –, à condition que des objectifs pédagogiques de réussite des élèves soient poursuivis par les uns et par les autres.

Cette condition est tout à fait déterminante. Il ne s’agit pas, en effet, d’entrer simplement dans une logique de moyens, de considérer qu’il en faut toujours plus et que cela réglera tous les problèmes.

L’ensemble de nos services est mobilisé. Vous avez eu l’occasion de participer à une séance de travail avec mon cabinet. Les inspections générales doivent rendre un rapport sur la situation dans votre département, et l’objectif de l’administration de l’éducation nationale est de mener le dialogue avec les élus et de permettre la réussite de tous les élèves.

Je voudrais conclure en évoquant les inquiétudes des communes à l’égard de la réforme des rythmes scolaires. Pour la première fois dans notre histoire, les communes sont accompagnées pour financer le péri-éducatif. C’est une grande mesure de gauche.

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