Intervention de Vincent Peillon

Séance en hémicycle du 28 janvier 2014 à 21h30
Questions au ministre de l'éducation nationale

Vincent Peillon, ministre de l’éducation nationale :

Monsieur le député, le critère que nous avons retenu, vous le savez, est un indicateur social, qui montrera, comme pour la politique de la ville, d’ailleurs, qu’à la fois des territoires urbains et des territoires ruraux sont concernés, et resteront concernés, par les politiques d’éducation prioritaire.

Cela me permet d’ailleurs de compléter ma réponse à Mme Pompili, en soulignant que nous avons travaillé étroitement avec François Lamy et le ministère de la ville. La carte des zones couvertes par ces deux politiques est la même à 90 ou 95 %, mais nous avons aussi des conventions qui permettent d’engager les dispositifs de réussite éducative autour de nos réseaux d’éducation prioritaire. Il n’y a donc pas de raison de considérer que l’éducation prioritaire ne concerne que les territoires urbains.

Par ailleurs, comme je l’ai indiqué cet après-midi lors des questions au gouvernement, après la première convention passée entre le département du Cantal et l’éducation nationale, je suis très attentif à ce que les conditions particulières des territoires ruraux, et en particulier des territoires de montagne, soient prises en considération, à ce que nous ne nous contentions pas de calculs arithmétiques mais que nous fassions appel à des logiques de territoires, car ceux-ci ont leurs contraintes propres.

Comme vous, j’observe que, malgré ces moyens et cet état d’esprit, dans certains endroits, c’est vrai en zone urbaine – je regarde actuellement ce qui se passe dans les Hauts-de-Seine –, cela peut être vrai dans votre département, il semble qu’il y ait des baisses de moyens à la rentrée prochaine. Je regarderai cela de près, mais ces baisses peuvent aussi être justifiées, dans certains cas, par l’indicateur social que nous utilisons.

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