Intervention de Gilles Carrez

Séance en hémicycle du 17 juillet 2012 à 15h00
Projet de loi de finances rectificative pour 2012 — Article premier, amendement 499

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Carrez, président de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

C'est cela, le vrai sujet. Ma conviction, c'est vrai, c'est que nous aurions dû prendre cette question à bras-le-corps au début de la précédente législature en 2007. (Applaudissements sur les bancs du groupe UDI.) Pourquoi ne l'avons-nous pas fait ?

Des maladresses ont été commises. À cette époque déjà, nous avons été empoisonnés par l'expression de « TVA sociale » ; des difficultés sont survenues et nous avons renoncé. Mais nous avons renoncé aussi parce que nous étions encore dans un contexte de croissance. Et nous avons eu tort.

À partir de 2008, deux révélateurs ont surgi : d'abord la crise, qui a accéléré ce phénomène de perte de compétitivité, de dégradation des marges de nos entreprises et donc de l'emploi. Et puis, pendant ces quatre années, de 2008 à 2012, nous avons pris conscience progressivement d'une modification profonde du coût du travail en Allemagne.

En effet, monsieur le rapporteur général, vous qui êtes presque frontalier, vous le savez…

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