Intervention de Alain Gest

Réunion du 22 octobre 2013 à 17h30
Commission d'enquête relative aux causes du projet de fermeture de l'usine goodyear d'amiens-nord, et à ses conséquences économiques, sociales et environnementales et aux enseignements liés au caractère représentatif qu'on peut tirer de ce cas

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Gest, président :

Après l'audition des élus locaux, nous commençons aujourd'hui celle des ministres du Travail et de l'Industrie, anciens et actuels.

Monsieur Xavier Bertrand, soyez le bienvenu.

Vous êtes député de la deuxième circonscription de l'Aisne, en Picardie, et maire de Saint-Quentin. En tant que ministre du Travail, de l'emploi et des relations sociales sous les trois gouvernements de François Fillon, vous avez suivi les étapes de la restructuration des deux usines Goodyear d'Amiens.

En 2007, le projet de créer un complexe industriel réunissant les deux usines n'a pas pu voir le jour en raison d'un différend avec les salariés de l'usine d'Amiens-Nord, qui, contrairement à ceux d'Amiens-Sud, n'ont pas accepté une organisation du travail en 4x8.

En 2008, un premier projet de plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) tendait à supprimer 402 postes sur l'activité tourisme. Un deuxième PSE, survenu en 2009, dans un contexte de crise économique, prévoyait la suppression de 817 postes.

En 2011-2012, le projet de reprise par Titan de l'activité de pneus agricoles, qui prévoyait la reprise de plus de 500 salariés et un plan de départs volontaires, n'a pas abouti.

Le 31 janvier 2013, Goodyear a décidé de fermer l'usine d'Amiens-Nord, en supprimant 1 173 postes.

Comment avez-vous vécu les différentes phases de ce conflit ? Quelle a été votre action face à la multiplication des plans sociaux ? Comment appréciez-vous la façon dont s'est passé le dialogue social dans l'entreprise, et plus largement dans notre pays ?

Conformément aux dispositions de l'article 6 de l'ordonnance du 17 novembre 1958, je vais vous demander de prêter le serment de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité.

Veuillez lever la main droite et dire : « Je le jure ».

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