Intervention de Valérie Corre

Séance en hémicycle du 5 novembre 2013 à 15h00
Loi de finances pour 2014 — Enseignement scolaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Corre :

Nous examinons aujourd’hui le budget de la mission « Enseignement scolaire » et, une fois n’est pas coutume, je laisserai parler les chiffres : 63,4 milliards d’euros et 1,2 % d’augmentation des moyens alloués à l’école de la République par rapport au budget 2013 – c’est une hausse considérable. Alors que la France connaît d’importantes difficultés économiques, sociales et morales, c’est tout à l’honneur du Gouvernement de M. Ayrault que de maintenir le cap qu’il s’était fixé : celui de la priorité accordée à la jeunesse et à l’éducation.

Prenons le temps d’apprécier ce changement de cap, et de mesurer le chemin parcouru. Rappelez-vous : la droite a supprimé des postes à tour de bras – 80 000 au total – tandis que la gauche, elle, en crée et donne la priorité au premier degré avec le dispositif « Plus de maîtres que de classes », la scolarisation des moins de trois ans, l’assistance aux directeurs et la titularisation des AVS.

La droite, elle, a retiré une demi-journée de classe à nos enfants. La gauche fait ce que tout le monde jugeait depuis lors nécessaire : repenser les rythmes éducatifs dans l’intérêt des enfants, avec des journées moins fatigantes. Elle permet, en octroyant pour la première fois de l’argent de l’État aux communes, de leur donner les moyens d’organiser des activités périscolaires accessibles à tous.

Enfin, la droite a supprimé la formation des enseignants. La gauche ne la rétablit pas, mais elle fait mieux : elle la refonde, elle la rénove, elle la réinvente.

Monsieur le ministre, c’est sur ce dernier point que je souhaiterais vous entendre : sur le volet humain de ces nouvelles écoles. Pourriez-vous nous indiquer combien d’étudiants sont actuellement inscrits, dans toute la France, dans les nouvelles écoles supérieures du professorat et de l’éducation ? Observe-t-on déjà un regain d’attractivité par rapport aux IUFM ?

Enfin, le ministère de l’éducation nationale sera-t-il en mesure de recruter l’ensemble des 60 000 postes voulus par le Président de la République sur le quinquennat ?

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