Intervention de Ibrahim Aboubacar

Séance en hémicycle du 31 octobre 2013 à 15h00
Actualisation de la loi organique du 19 mars 1999 relative à la nouvelle-calédonie - diverses dispositions relatives aux outre-mer cmp — Discussion générale commune

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIbrahim Aboubacar :

Il s’agit là de mesures de bonne gestion au quotidien que nous ne devons pas oublier, surtout dans le contexte financier contraint que la nation traverse. Il était également nécessaire de prendre en compte les difficultés liées au coût de la vie, qui concernent l’ensemble de nos collectivités d’outre-mer, en particulier la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie. Nous n’avions pas eu l’occasion de nous saisir de ce problème quand nous avons voté ici la loi sur la vie chère, mais ce sujet vous préoccupait déjà. Là encore, il s’agit d’un combat de tous les jours, qui dépasse les textes que nous votons ici. Le ministre nous rappelle d’ailleurs régulièrement que c’est l’action de l’ensemble des acteurs concernés par ces problèmes, y compris bancaires, qui permettra d’atteindre nos objectifs et de modérer les prix dans nos collectivités. Les mesures que vous mettrez en place chez vous pourront nous servir d’exemple à ce titre.

Le projet de loi ordinaire offre à l’ensemble des autres collectivités d’outre-mer l’occasion de prendre en compte nombre de nos préoccupations.

Je voudrais ainsi saluer le travail extrêmement précis réalisé en Guyane pour faire face aux activités irrégulières, voire criminelles, des orpailleurs clandestins et pour lutter contre la pêche irrégulière. Je suis attentif à ce dernier point qui est susceptible de nous intéresser dans le département de Mayotte où la réglementation de la pêche va s’accentuer dans la perspective de la « rupéïsation » – le passage au statut de région ultrapériphérique – du territoire.

Je voudrais également dire aux dirigeants de la Martinique que de nombreuses collectivités d’outre-mer seront attentives à l’usage qu’ils feront de l’habilitation Transport. Nous nous plaignons souvent de la nécessité d’adapter certains textes à nos réalités, mais nous ne faisons pas toujours pleinement usage des possibilités d’habilitation d’ores et déjà offertes par la Constitution. Mayotte, où la situation des transports ressemble à s’y méprendre à celle de la Martinique, sera particulièrement attentive aux leçons qu’elle pourrait tirer.

Je ne saurai conclure sans souligner les avancées concernant mon département, comme la nécessité de renforcer le service d’incendie et de secours ou l’intercommunalité dont nos communes ont besoin – l’actualité concernant le syndicat intercommunal d’eau et d’assainissement de Mayotte en atteste, ou encore les dispositions pour renforcer la mise en oeuvre de la départementalisation à l’heure où les décrets relatifs à la fonction publique viennent de sortir.

C’est donc avec enthousiasme que nous allons voter en faveur des dispositions proposées par ces textes.

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