Intervention de Laure de La Raudière

Réunion du 23 octobre 2013 à 11h00
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaure de La Raudière :

Je suis très heureuse que nous puissions vous entendre sur ces sujets, madame. Les grands groupes français sont très innovants, mais sont souvent réticents face à des innovations venues de l'extérieur, qui pourraient remettre en cause leur modèle économique ; or, s'ils n'évoluent pas, ils risquent de disparaître, et avec eux des pans entiers de notre industrie. Avez-vous fait l'expérience de cette attitude chez AREVA ? Que pourrait-on faire pour que ces groupes considèrent plus favorablement ce qui se fait dans les start-ups ?

Toute innovation provoque en effet des ruptures ; le système en place, menacé, cherche alors – au lieu de s'adapter et de s'approprier ces innovations – à faire modifier la réglementation pour se protéger. L'exemple des taxis face aux voitures avec chauffeur est, de ce point de vue, édifiant. Comment faire disparaître ce réflexe pavlovien, et comment faire que l'innovation soit mieux accueillie, pour faciliter l'apparition de nouveaux marchés au lieu de préserver à tout prix les anciens en perte de vitesse ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion