Intervention de Paul Giacobbi

Séance en hémicycle du 4 septembre 2013 à 16h00
Déclaration du gouvernement sur la situation en syrie et débat sur cette déclaration

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Giacobbi :

; il peut être le fait d’autres composantes de ce pouvoir secret et terrible. En effet, le moins que l’on puisse dire, au-delà de l’horreur et de la réprobation qu’elle a suscitées, ainsi que de ses conséquences, est que cette décision est une erreur profonde et peut-être fatale pour le régime. Pour autant, notre intervention, à supposer qu’elle n’entraîne pas une déstabilisation très grave, ne changera pas significativement la situation, c’est-à-dire la prolongation indéfinie d’une guerre civile syrienne.

Après la décision que, je l’espère, la représentation nationale sera amenée à prendre dans quelque temps sur cette intervention, nous serons retournés à la situation antérieure. Il nous restera à penser, avec nos alliés occidentaux, avec nos partenaires du monde arabe, avec les membres incontournables du Conseil de sécurité des Nations unies que sont les Russes et les Chinois, aux voies et moyens d’une solution politique. Il faudra peut-être, aussi, prendre l’initiative d’une conférence internationale. Il reviendrait à la France de le faire.

Il nous faudra aussi, avec les mêmes partenaires et alliés, revenir sur une question plus grave et plus fondamentale encore que celle de la tragédie syrienne et qui lui est indissociablement liée : celle de la marche inexorable de l’Iran vers l’acquisition de l’arme nucléaire.

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