Intervention de Thierry Braillard

Réunion du 10 octobre 2012 à 17h30
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Braillard :

La lecture de votre rapport, monsieur le délégué ministériel, permet de déconstruire l'idée selon laquelle la violence règne à l'école. Certes, la situation n'est pas idyllique et les rapports entre élèves, entre enseignants et élèves ainsi qu'entre parents d'élèves et enseignants peuvent être tendus.

Vous relevez également que trois éléments déterminent le degré de tranquillité d'un établissement : le climat de travail, le climat éducatif et le climat de justice.

Deux événements dramatiques viennent de se produire à Lyon au cours des dernières quarante-huit heures. Une adolescente, prénommée Myriam, s'est défenestrée ; elle n'assistait déjà plus qu'à quelques-uns de ses cours depuis plusieurs semaines et avait reçu le conseil de changer d'établissement, ce à quoi elle s'était refusée. Ce drame me conduit à vous demander quel est, selon vous, le meilleur remède pour lutter contre le silence des élèves ? Au lycée La Martinière-La Duchère, aujourd'hui, le père d'une élève ayant eu une mauvaise note a frappé un enseignant avec un bâton télescopique ; le professeur a été conduit à l'hôpital.

Des enseignants, notamment d'éducation physique et sportive, se retrouvent confrontés, parfois dès leur premier poste, dans certains secteurs, à des situations très difficiles sans avoir reçu de formation spécifique. Qu'est-ce qui pourrait être fait pour la mobilité des enseignants ?

Ne faudrait-il pas imposer à tous les établissements l'élaboration d'un règlement et d'un projet d'école ? Vous semblez esquisser cette piste dans votre rapport car ce n'est pas seulement la situation géographique et sociale de l'école qui détermine les difficultés qu'elle rencontre. En effet, les projets menés par les chefs d'établissement jouent un rôle déterminant pour le climat dans lequel évolue la communauté scolaire.

Enfin, que pensez-vous du développement d'un partenariat avec la police ?

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