Intervention de Bernard Accoyer

Réunion du 16 octobre 2013 à 9h00
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Accoyer :

En effet, et cela s'inscrit dans la logique de la réforme constitutionnelle de 1996 qui a institué les lois de financement de la sécurité sociale pour cesser de laisser les comptes dériver sans limites. En refusant de suivre jusqu'au bout cette logique, mes chers collègues de la majorité, vous revenez plus de quinze ans en arrière. Vous conviendrez pourtant aisément, avec le recul, que l'attitude du parti socialiste, qui était alors vent debout contre la réforme, était pour le moins contre-productive. Il s'agit de garantir l'avenir de la protection sociale, certainement pas de culpabiliser les professionnels du privé ou du public ni la Fédération hospitalière de France, encore moins les patients ! Depuis plusieurs décennies, ce sont toujours les mêmes majorités qui se sont efforcées de maîtriser les dérapages et d'assurer l'équilibre, donc la pérennité de notre système de protection sociale, et toujours les mêmes qui, comme aujourd'hui, ont répété : « Ce n'est pas grave, continuons ainsi ! » Mais la situation est grave !

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