Nous avons entendu Vincent Alazard et Michel Bras : ils aiment leur pays. Je comprends qu'ils se sentent floués par ce qui est une usurpation absolue. Après cette décision de justice, nous ne pouvons rester les bras ballants. J'espère donc qu'à l'avenir, les noms de commune ne pourront plus être ainsi galvaudés. La marque Laguiole est aujourd'hui déposée pour une quarantaine de classes de produits ; pourquoi pas davantage demain, au risque de lui voir perdre tout son lustre ? C'est bien parce qu'il a une valeur que le nom de Laguiole est utilisé ; il est juste qu'il le soit par ceux qui ont fait son histoire et qui l'administrent, c'est-à-dire la commune.