Intervention de Julien Aubert

Séance en hémicycle du 10 octobre 2012 à 15h00
Questions au gouvernement — Agression contre des sapeurs-pompiers à carpentras

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

Ces événements ne sont malheureusement pas un épiphénomène et viennent amplifier un mouvement qui s'est accéléré depuis plusieurs semaines. Tirs en pleine rue, embuscades urbaines contre des automobilistes, rodéos nocturnes, voitures béliers. Des pompiers qu'on agresse, des écoles qu'on prend d'assaut, des policiers qu'on provoque. C'est le visage de la république qu'on cherche à défigurer. (« Tout à fait » sur plusieurs bancs du groupe UMP.)

Les habitants vivent barricadés chez eux, et, quelles que soient leurs origines, n'espèrent souvent qu'une chose : déménager.

À Carpentras, petite ville de 30 000 habitants, les habitants connaissent très bien la petite centaine d'individus qui gangrène la vie de leur commune, des délinquants qui attendent bien souvent les policiers munis d'armes à feu et de gilets pare-balles.

Comment expliquez-vous, madame le ministre, que systématiquement, les victimes de ces agressions, quelques jours, parfois quelques heures après leur arrestation, retrouvent leurs agresseurs libres de leurs mouvements, avec le sourire goguenard de celui qui a compris que l'impunité est devenue la règle ? (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP. – Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)

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