Intervention de Patrick Bloche

Séance en hémicycle du 11 septembre 2012 à 15h00
Création des emplois d'avenir — Présentation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Bloche, président de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Monsieur le président, messieurs les ministres, madame la présidente de la commission des affaires sociales, mes chers collègues, je voudrais, en montant à cette tribune, saluer tout d'abord ce formidable message que nous adressons à la jeunesse de notre pays avec le projet de loi dont nous débattons à partir d'aujourd'hui. Oui, la jeunesse de France a un avenir, et cet avenir est dans l'emploi ; toutes nos énergies doivent donc être concentrées sur cet objectif.

Aujourd'hui, nous sommes réunis pour mettre en place les outils qui s'adressent aux jeunes les plus fragiles et qui sont victimes de discriminations d'ordre territorial. Très vite, le contrat de génération offrira un puissant levier pour l'insertion durable des jeunes dans l'emploi et pour combattre les phénomènes d'exclusion aux deux bornes de la vie active.

Comme l'a rappelé le Président de la République, c'est la bataille prioritaire et c'est pourquoi nous nous félicitons d'entamer notre session extraordinaire par ce texte dont la commission des affaires culturelles et de l'éducation a souhaité se saisir pour avis en raison de la création des emplois d'avenir professeur.

Après Jean-Marc Germain, notre rapporteure pour avis Françoise Dumas a parfaitement retracé les ambitions et les principaux éléments de ce dispositif. Je les remercie tous deux et je redis tout particulièrement à Françoise Dumas la reconnaissance des membres de notre commission car elle a mené ses travaux dans un délai très contraint. Je voudrais, pour ma part, insister sur les points qui me paraissent essentiels.

Nous avons d'abord, avec les emplois d'avenir professeur, une démonstration éclatante de la cohérence du Gouvernement dans son action résolue en faveur du relèvement de notre école, qui a tant souffert ces dernières années.

En effet, nous avons voté, dans le cadre du collectif budgétaire de cet été, les mesures qui ont permis, la semaine dernière, que la rentrée scolaire se passe bien. Nous avons notamment cassé la mécanique implacable des suppressions de postes – tenez-vous bien : plus de 80 000 ! – qui était à l'oeuvre depuis plusieurs années.

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