Intervention de Laurent Fabius

Réunion du 9 juillet 2013 à 17h00
Commission des affaires étrangères

Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères :

Monsieur Myard, des négociations sont en cours au FMI s'agissant de l'Egypte. Si la qualification de coup d'État avait été retenue, elles auraient été interrompues. En contrepartie d'un prêt de plus de cinq milliards de dollars, le FMI exigeait l'arrêt des subventions sur certains produits de base et la hausse des impôts. Cela est en débat depuis longtemps. Or, il ne faudrait pas aux graves difficultés actuelles en ajouter d'autres, qui aboutiraient à ce que la population ne puisse plus du tout se nourrir. Certes, ce n'est pas nous qui décidons au FMI mais notre position paraît de bon sens. Et ce que je dis pour le FMI vaut aussi pour l'Union européenne.

En Syrie, nous ne jouons pas l'Iran contre l'Arabie saoudite, ni l'inverse. Ce sont deux pays très importants dans la région, que chiisme et sunnisme opposent fortement. La montée partout dans la région de ces oppositions de nature religieuse ne laisse d'ailleurs pas de nous préoccuper.

Quant au « flanc Sud », il est vrai que notre diplomatie doit s'en préoccuper…

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