Intervention de François Loncle

Réunion du 9 juillet 2013 à 17h00
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Loncle :

Je souhaitais, monsieur le ministre, vous poser la même question que notre collègue Noël Mamère sur le Mali, d'une autre façon néanmoins. Chacun sa personnalité ! Si en ce dossier que la France a en tous points remarquablement géré, on a eu raison sur le plan politique d'exiger que l'élection présidentielle se tienne fin juillet, les informations recueillies depuis quelques jours montrent qu'il sera très difficile qu'elle se passe bien sur le plan pratique, pour de multiples raisons que je ne détaillerai pas. Ne serait-il donc pas plus sage de la reporter plutôt que de tenir ce cap obstinément ?

Ma deuxième question porte sur la Syrie. Voilà longtemps que nous sommes quelques-uns à pointer la mauvaise appréciation aussi bien de la capacité à renverser Bachar Al-Assad – certains représentants de notre diplomatie n'assuraient-ils pas que lui semblait réservé le même sort qu'à MM. Ben Ali et Moubarak ? –, que de la capacité des opposants à s'organiser efficacement. La guerre civile s'est aggravée dans le pays et les forces du régime ont repris le dessus dans plusieurs villes importantes. À quelles conditions la conférence de Genève II pourra-t-elle se tenir ? S'affaire-t-on d'ailleurs à ce qu'elle puisse avoir lieu ? Le plus tôt serait le mieux. Il y a quelques jours lors d'un petit déjeuner, notre commission a eu l'occasion de vérifier les « compétences » de l'ancien ambassadeur de France à Damas, lequel continue de faire la preuve de ces « compétences », alors qu'il a été rappelé à Paris et qu'on se demande bien ce qu'il peut y faire.

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