Intervention de Michèle Bonneton

Réunion du 3 juillet 2013 à 9h30
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Bonneton :

Le regroupement des centres de tri allonge en effet la durée des déplacements des facteurs, ce qui pose des problèmes. Comment comptez-vous y remédier ?

Quel est le dispositif mis en place pour garantir la sécurisation des lettres recommandées ? Comment est assuré le suivi de la lettre recommandée en ligne ?

Comment sont répartis les volumes de colis entre La Poste, ses filiales et les entreprises de distribution ? L'entreprise envisage-t-elle de s'engager davantage dans cette activité ?

Vous affirmez que les usagers se disent satisfaits, mais j'entends quant à moi beaucoup de récriminations portant notamment sur la fermeture des bureaux de poste, leurs horaires d'ouverture, le trop grand nombre d'automates.

En ce qui concerne les conditions de travail des salariés, La Poste, suite au rapport Kaspar, a promis 5 000 embauches supplémentaires, mais, d'après les syndicats, elles ne compenseront pas le nombre des départs à la retraite. Le rapport Kaspar préconisait également de réduire la « métiérisation », à savoir la spécialisation poussée des salariés, pour qu'ils soient plus mobiles et pour renforcer l'unité du groupe. Qu'en est-il ? Avez-vous prévu d'évaluer l'amélioration de la qualité du travail des salariés ?

Peut-on considérer comme un progrès l'augmentation du nombre des courriers distribués en J+2, même si cela permet à La Poste de réaliser des économies ? Quel est le pourcentage de personnes satisfaites de l'acheminement en J+2 par rapport à J+1 ?

La présence postale en milieu rural et dans certaines banlieues demeure insuffisante. Avec ses 17 000 points de contact, La Poste respecte ses obligations légales, mais sa présence territoriale est en repli. En 2004, notre pays comptait 15 000 bureaux de poste de plein exercice : ils sont aujourd'hui moins de 10 000 et sont progressivement remplacés par des agences postales communales (APC) et des relais poste commerçant (RPC). Les premières proposent une amplitude d'ouverture supérieure à celle des bureaux de poste, ce qui a un coût non négligeable pour les communes, et les seconds sont loin de donner toujours satisfaction.

L'Union européenne surveille de près les délégations de service public. Dans quelle mesure la Commission a-t-elle pesé sur la négociation des nouveaux contrats ? Un point d'équilibre a-t-il été trouvé et, le cas échéant, ne risque-t-il pas d'être remis en cause ?

On entend dire que La Poste pourrait être amenée à ne plus distribuer toute la presse, comme aujourd'hui, mais seulement la presse d'intérêt général. Le confirmez-vous ?

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