Intervention de Emeric Bréhier

Séance en hémicycle du 3 octobre 2012 à 21h30
Ratification du traité sur la stabilité la coordination et la gouvernance au sein de l'union économique et monétaire — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmeric Bréhier :

Monsieur le président, monsieur le ministre, mesdames les présidentes des commissions, chers collègues, nous sommes dans la discussion générale de la ratification du TSCG. En pareille matière, il est toujours aisé de s'en tenir à la posture, de faire fi des enjeux, de ne pas observer les contextes et de convoquer les passions. Cristalliser les colères, l'indignation légitime face aux plans sociaux, l'incompréhension face à une finance devenue démente et à la peur de rencontrer le chômage, faire de l'Europe le coupable presque naturellement désigné : tout cela est aisé.

C'est pourtant bien dans cette Europe héritée de la précédente majorité que se trouvent les raisons de notre vulnérabilité face aux marchés financiers et à la mondialisation. C'est bien en effet d'un manque d'Europe que nous souffrons.

Certains préconisent son démantèlement et même le retour au franc. Il suffirait de quitter l'euro et l'Europe pour que tout soit réglé. Un problème avec l'Europe ? Démantelons l'Europe. Quelle idée ! En France, lorsqu'il y a un problème politique, nous préconisons de changer de politique, pas de détruire l'État. Alors, changeons de politique pour l'Europe !

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion