Intervention de François Loncle

Réunion du 29 mai 2013 à 16h00
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Loncle :

Depuis plusieurs mois, on voit que la France essaie, pour faire émerger une solution, d'éveiller les consciences au sein de la communauté internationale qui a commis, au départ, une double erreur d'analyse. D'une part, les diplomates ont sous-estimé Bachar el-Assad, considérant qu'il n'aurait pas la capacité, qu'il a démontrée depuis, de rester. D'ailleurs, il aurait fallu analyser les raisons pour lesquelles il a réussi à se maintenir. D'autre part, ils ont surestimé la capacité de l'opposition à représenter une alternative crédible. Or, plus le temps passait, plus les difficultés de cette opposition sont apparues, au point qu'à cette opposition traditionnelle se sont jointes des forces des plus radicales dont on ne peut pas dire qu'elles aient mis en avant des revendications démocratiques. C'est une forme d'opposition qui touche davantage aux guerres de religions et derrière laquelle on trouve des pays comme le Qatar et l'Arabie saoudite, dont le comportement religieux n'est pas spécialement apaisant.

Quel est le nombre des djihadistes européens, qui comprennent hélas plusieurs centaines de Français ? Comment sont-ils détectés à leur arrivée en Syrie, lorsqu'ils opèrent sur le terrain et à leur retour en France ?

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