Intervention de François Loncle

Réunion du 17 avril 2013 à 17h00
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Loncle :

La position française sur la livraison d'armes en Syrie a changé. Il semble que l'on ait tenu compte du fait que la situation s'aggrave, de par l'obstination et la cruauté du pouvoir syrien, mais aussi par la véritable guerre civile qui déchire maintenant le pays. Des djihadistes étrangers, toujours plus nombreux, certains venant même de France ou de Belgique, arrivent pour combattre en Syrie. Cela explique que plusieurs d'entre nous aient eu quelque appréhension devant une levée de l'embargo sur les armes, d'autant que celui auquel elles étaient initialement destinées semble n'avoir plus de responsabilités au sein de la rébellion.

Ma question porte sur la sécurité au Sahel. L'attitude des pays voisins du Mali, le Niger, le Burkina Faso, le Bénin, le Tchad, qui ont fait preuve d'une grande solidarité, certains ayant même apporté leur aide militaire, est déterminante. Vous rentrez, monsieur le ministre, de Mauritanie. Ce pays, qui ne fait pas partie de l'Union africaine, est lui-même aux prises – il l'a été avant même le Mali – avec des groupes terroristes. Des attentats et des enlèvements y ont d'ailleurs coûté la vie à des Français. La Mauritanie n'a pas pour l'instant participé aux opérations militaires au Mali. Quel est l'état d'esprit de ses dirigeants ? Comment le pays accompagne-t-il nos efforts ? Comment assure-t-il sa propre sécurité, et par conséquent celle des pays voisins ?

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