Vous montrez clairement que la tarification des ressources fossiles met en contradiction les logiques sociale et environnementale. D'un côté, il s'agit de protéger les foyers les plus modestes en garantissant un faible coût de l'énergie ; de l'autre côté, il convient de préserver l'environnement grâce à un développement des sources alternatives qui n'est crédible qu'en présence d'un prix élevé des hydrocarbures. Je crains que les classes moyennes soient vouées, une fois de plus, à supporter l'essentiel de l'effort : les tarifs sociaux se multiplient pour les moins favorisés tandis que les plus aisés ne ressentent que faiblement la hausse de leur facture énergétique. J'aimerais recueillir votre sentiment sur ce point, car il ne faudrait pas alimenter les tensions sociales dans le climat actuel.
La péréquation existe dans la région francilienne. Pourquoi ne pas la généraliser à d'autres territoires ?