Intervention de Bertrand Pancher

Réunion du 11 septembre 2012 à 16h15
Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

Le HCB, où la concertation est la règle, pourrait être un modèle de la démocratie environnementale que nous appelons de nos voeux. Dans votre rapport, vous suggérez pourtant certaines évolutions. Cette instance, unique en France comme à l'étranger, possède en réalité les défauts de ses qualités. Sa composition rend difficile le consensus. Où en est votre réflexion sur cette composition ? Quid d'une meilleure représentation de certains segments de la filière agricole et de la filière agro-alimentaire ?

Vous souhaiteriez également une évolution de la gouvernance. Pourriez-vous nous en dire davantage à ce sujet ?

Il faudrait, avez-vous dit, consolider l'expertise socio-économique. Les missions du HCB vous semblent trop floues sur ce point. Quelles évolutions vous paraîtraient souhaitables, au niveau national comme européen ?

La communication sur les OGM est très importante, comme sur tous les sujets environnementaux. Une totale transparence est nécessaire. Vous déplorez que les avancées et les convergences obtenues au HCB n'aient pas été relayées comme il l'aurait fallu et que le grand public ne soit pas suffisamment informé de vos travaux. D'instance consultative, le HCB ne devrait-il pas devenir décisionnel ? Comment traduire en actes ses avis ?

Les sciences dures sont tenues pour l'alpha et l'oméga de l'expertise scientifique. Or la sociologie, l'économie, la géographie, la philosophie, et même la théologie, sur des sujets comme la thérapie génique, sont tout aussi importantes. Pour ce qui est de l'acceptabilité des risques, une approche multidisciplinaire la plus large possible me paraît indispensable. Qu'en pensez-vous ?

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