Intervention de Guillaume Larrivé

Séance en hémicycle du 28 mars 2013 à 9h30
Circonscription unique pour l'élection des représentants français au parlement européen — Motion de rejet préalable

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

Mes chers collègues, Xavier Breton a présenté avec beaucoup de clarté les arguments puissants permettant d'exposer les raisons de fond pour lesquelles le groupe UMP ne votera pas cette proposition de loi.

La vraie question, en effet, c'est de savoir quels sont les moyens qui permettront, dans la durée, de reconquérir le coeur de nos concitoyens lorsqu'il s'agit d'évoquer les questions européennes. L'Union européenne est-elle capable, oui ou non, de mieux protéger nos compatriotes ? C'est cela, la question. Sur des sujets de fond aussi importants que les questions économiques, les questions de sécurité, de maîtrise des frontières, de lutte contre l'immigration illégale, l'Union européenne hélas, depuis des années, a plutôt démontré sa faiblesse que sa capacité à protéger nos compatriotes.

Nous pensons qu'un mode de scrutin régionalisé, qui permet de développer le contact entre nos concitoyens et leurs représentants au Parlement européen, est plutôt de nature à augmenter la confiance dans les institutions européennes. C'est la raison pour laquelle nous sommes contre cette proposition de loi.

Cependant, sur la forme, parce que nous souhaitons pleinement respecter les droits de l'opposition – ce qui va de soi de la part du premier groupe d'opposition –, mais aussi ceux des groupes minoritaires au sein de la majorité, nous croyons qu'il faut faire vivre le débat, et notamment respecter pleinement ces niches d'initiative parlementaire. C'est la raison pour laquelle notre groupe, après avoir exposé cette motion de rejet préalable, a néanmoins choisi de ne pas la voter. (Rires et exclamations sur les bancs des groupes SRC, écologiste, GDR et RRDP.)

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