Intervention de Jean-Philippe Nilor

Séance en hémicycle du 25 mars 2013 à 16h00
Réforme de la biologie médicale — Article 11, amendements 48 49

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Nilor :

Oui, je la connais. Comme vous vous vantez de connaître la Martinique et la Guyane, je peux, moi aussi, très bien connaître la Lozère. Je le répète : je ne crois pas qu'il y ait les mêmes difficultés de déplacement. Or pour l'accès à ce type de services, les conditions de transport sont essentielles ! La fermeture annoncée des laboratoires de proximité sera un recul de vingt-cinq ans pour un territoire comme la Martinique. À cette difficulté s'ajoute un taux de motorisation qui dépasse l'entendement et qui rend pratiquement impossible de circuler dans des conditions satisfaisantes.

C'est pourquoi je vais voter l'amendement n° 48 présenté par mes collègues du groupe SRC : il défend la même position et la même argumentation que le nôtre – à La Réunion près –, au nom de l'intérêt supérieur des patients, y compris de tous les diabétiques, beaucoup plus nombreux chez nous, et en tenant compte de toutes les maladies locales. Au nom de l'accès nécessaire aux soins, je vais voter des deux mains, avec beaucoup de détermination, de conviction et d'espoir, l'amendement de Serge Letchimy.

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