Intervention de Philippe Gomes

Séance en hémicycle du 15 mars 2013 à 21h30
Refondation de l'école de la république — Article 33, amendement 1277

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gomes :

Nous sommes favorables à l'objectif de voir 100 % des élèves acquérir la totalité du socle de compétences et de connaissances au terme de leur scolarité obligatoire. C'est l'objectif fixé par la loi – je regrette à ce propos que l'autre objectif, proposé par un amendement du groupe UMP, de voir 100 % des élèves obtenir au terme de leur scolarité un diplôme ou une qualification n'ait pas été également repris.

La difficulté a été soulignée à plusieurs reprises au cours de nos débats : faute de savoir traiter la difficulté scolaire à l'école primaire, notre système éducatif fonctionne au collège avec des orientations certes pour une part choisies, mais pour une autre part subies.

Tous les systèmes éducatifs dans le monde, lorsqu'ils réussissent, ont un point commun : le tronc commun de la scolarité repousse l'orientation jusqu'à la troisième en moyenne.

Même s'il peut exister des possibilités d'opter pour des chemins de traverse, l'idée de faire en sorte que le tronc commun, qui s'applique à tous les élèves d'un pays, aille au moins jusqu'au terme du socle obligatoire de connaissances et de compétences.

C'est pourquoi, si je partage l'opinion exprimée par les députés du groupe UMP – ne pas traiter la difficulté scolaire conduit de fait à une orientation des élèves plus précoce et souvent subie –, je maintiens que l'objectif reste bien celui qui a été fixé dans cette loi, et que nous devons atteindre.

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