Intervention de Michel Ménard

Séance en hémicycle du 13 mars 2013 à 21h30
Refondation de l'école de la république — Article 1er et rapport annexé, amendement 1131

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Ménard :

Je vous entends dire que nous n'allons pas assez loin. Pourtant, comme l'a rappelé M. le rapporteur, nous donnons la priorité au primaire, en y consacrant les moyens nécessaires pour que, dès leur plus jeune âge, les enfants puissent réussir. La formation des enseignants est rétablie, ce qui est essentiel. Les rythmes scolaires seront adaptés pour favoriser de meilleures conditions d'apprentissage. Un conseil supérieur des programmes va être créé. J'ai entendu un certain nombre d'enseignants se plaindre de la lenteur avec laquelle les programmes étaient révisés, alors qu'il y aurait urgence. Ce texte le permettra, ce qui est très important.

Enfin, qui peut être contre l'évaluation ? Quand on mène une politique, il faut pouvoir regarder le résultat de l'évaluation.

Vous dites que la loi Fillon a à peine dix ans et qu'il ne faudrait rien changer. Mais depuis Fillon, il y a eu Darcos, puis Chatel, qui ont apporté des modifications. Ils n'ont pas non plus attendu les résultats de la loi Fillon. Or l'école est en plus grande difficulté qu'il y a quelques années. Il est donc urgent de refonder notre école. Tel est le sens de ce projet de loi.

Je sens bien que vous êtes mal à l'aise sur la question de l'éducation (Exclamations et rires sur les bancs du groupe UMP)…

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion