Intervention de Jacques Myard

Séance en hémicycle du 13 mars 2013 à 21h30
Refondation de l'école de la république — Article 1er et rapport annexé, amendements 556 899

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Myard :

Monsieur le président, monsieur le ministre de l'éducation nationale, madame la ministre déléguée chargée de la réussite éducative, monsieur le président de la commission des affaires culturelles et de l'éducation, monsieur le rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation, cet amendement est une déclaration d'amour à nos profs. Vous savez très bien que tout être humain, dans sa vie, a deux mères : sa mère naturelle et aussi son institutrice, qui l'a porté, qui lui a appris à lire, à écrire et à compter. (Murmures sur les bancs du groupe SRC.) Ce que je viens de dire peut s'appliquer à un professeur mâle ou à un professeur femelle ; le problème n'est pas là.

Nous nous devons, collectivement, de dire au corps enseignant qu'il a une très grande influence, qu'il a entre ses mains, à travers l'instruction publique qu'il dispense à nos enfants, l'avenir de la nation. Tel est finalement le sens de l'ajout que nous proposons de faire à l'alinéa 25 du rapport annexé : « Une réflexion sur l'évolution globale du statut des enseignants sera menée ; ».

Il est évident que nous devons avoir cette réflexion sur la place de l'enseignant dans notre société. Jadis, on disait qu'il y avait l'instituteur, le curé et le maire. Peut-être y a-t-il aussi le pape (Sourires) mais, laïc, je m'en tiendrai à la trilogie du village.

Cette réflexion est nécessaire, j'y insiste, et je suis convaincu que vous adopterez cet amendement.

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