Cet article institue une coopération technique entre les deux pays dont il précise qu'elle aura un caractère opérationnel et qu'elle portera notamment sur la lutte contre le trafic de stupéfiants. Or chacun sait que l'Afghanistan est un producteur important de pavot, dont la culture alimente massivement la production de drogue. Si la France s'engage à lutter contre ces trafics de manière opérationnelle, il est donc à craindre que cela ne l'entraîne plus loin qu'il ne le faudrait. Pour l'après-2014, nous devons veiller au contraire à ce que notre rôle en Afghanistan ne nous conduise ni à dépenser trop, ni à faire la loi.