Intervention de Benoist Apparu

Séance en hémicycle du 11 mars 2013 à 16h00
Refondation de l'école de la république — Motion de rejet préalable

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoist Apparu :

J'ai bien compris la leçon et j'ai retenu l'argumentaire du rapporteur qui défendait admirablement, de ce point de vue, les positions du Gouvernement, mais c'est son rôle.

Cela étant, entendons-nous bien : dès lors que vous touchez au statut des enseignants et à celui des établissements, vous permettez aux établissements d'adapter la pédagogie à la réalité sociologique des élèves et à chaque enseignant d'adapter sa pédagogie à la sociologie de sa classe. C'est pour cette raison que nous voulons une modification profonde du statut des enseignants et du statut des établissements. Il n'y a pas là de contradiction avec l'entrée pédagogique que vous évoquez.

Je reviens sur les trois points que vous avez énumérés : formation des enseignants, réforme des rythmes scolaires, priorité au primaire.

S'agissant d'abord de la réforme des rythmes scolaires, nous n'allons pas refaire le débat. Il a lieu en ce moment même dans l'ensemble des conseils municipaux et chacun mesure la réussite de votre réforme. Le président de la commission, il y a quelques instants, se félicitait que la ville de Paris s'engage dès 2013 et il avait l'ambition qu'une grande majorité des communes françaises suive Paris pour cette date.

Malheureusement, il me semble que quand on regardera la réalité des chiffres, la plupart des collectivités locales feront ce choix en 2014, pas en 2013.

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