Intervention de Élie Aboud

Réunion du 27 février 2013 à 9h30
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlie Aboud :

Les effets indésirables des médicaments constituent un fléau sanitaire. On ne peut, hélas, quantifier que leur mortalité et non leur morbidité. Ils constituent aujourd'hui la quatrième cause de décès après les cancers, les maladies cardio-vasculaires et les maladies neurologiques.

Nous avons bien compris le souhait de maillage territorial qui est celui des centres régionaux de pharmacovigilance. Mais quels liens entretiennent-ils avec l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), la Haute Autorité de santé (HAS) et l'Agence européenne du médicament (EMA) ? Plus de clarté serait nécessaire.

La formation et l'information des professions médicales et paramédicales sur la pharmacovigilance sont très insuffisantes.

Que faudrait-il faire pour simplifier les déclarations d'effets indésirables ? Leur lourdeur rebute aujourd'hui les médecins, qui se plaignent de crouler sous les paperasses administratives ?

Les associations paramédicales et les associations agréées de patients ont un rôle essentiel à jouer en matière de pharmacovigilance. La ministre nous a dit hier partager cet avis, je m'en réjouis. Pour ce qui est de la possibilité, nouvelle, pour les patients de déclarer eux-mêmes des effets indésirables sans passer par un professionnel de santé, j'ai eu l'occasion de faire part de mes inquiétudes lors de l'examen de la proposition de loi relative aux lanceurs d'alerte. Je constate aujourd'hui qu'elles rejoignent celles de notre présidente.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion